Il est minuit pile, ce lundi 09 octobre, et comme l’avait programmé le canal de télévision brésilien « Bis » diffusent 90 minutes du concert d’Iggy Pop, « Post pop Depression : live at the Royal Albert Hall », concert du disque sorti en 2016, et applaudi par la presse. Beaucoup y ont vu des références à l’époque de 1977, à juste titre, quand Iggy et Bowie passèrent une année à Berlin pour tenter de se remettre des méfaits de la cocaïne.
Bowie aida son ami à produire « The Idiot », puis, la même année, « Lust for Life ».
Si le disque « Post pop dépression » fait référence à cette période, la tournée qui s’en suivit fut bien plus claire. De nombreux titres des deux disques enregistrés à Berlin figurent au répertoire de l’époque : Lust for life, Sixteen, Some Weird Sin, Tonight, Funtime, Nightclubbing, The Passenger, China girl, mélangés avec des titres de son dernier né comme Break into your Heart, Sunday ou l’excellent Gardenia. Et si Keith Richard (The Rolling Stones) reste un mystère scientifique en rapport à tout ce qu’il a ingurgité, Iggy Pop n’est pas en reste. Car après Berlin, ses rechutes furent nombreuses. Mais voilà, à la minute même où j’écris ces lignes, Iggy, est plus fringuant que beaucoup de jeunes anciennes stars qui tentent de garder l'image (siliconée maintenant) qu'ils étaient. Iggy Pop délivre un concert où son charisme, son irrévérence, et sa voix restent inaltérables. Peut-être sa relation avec Sushi, sa compagne de l’époque de 1985, où il virait ses musiciens qu’il surprenait à fumer un joint, l’a aidé à se présenter comme je le vois à cet instant.
Pop & Bowie (1977)
Mais, par la suite, les démons revinrent, comme Bowie (1947-2016) qui après Berlin, ne s’est pas comporté comme un enfant de chœur. Mais Bowie était un fumeur excessif de deux à trois paquets par jour (de cigarettes normales), et cela a dû avoir raison de son cancer. Car l’amitié entre les deux hommes fut véritable (contrairement à Lou Reed), même si parfois empreinte d’une certaine jalousie de la part d’Iggy, qui était, il est important de le souligner, surtout un grand parolier et un showman exceptionnel. En résumé, parmi la discographie irrégulière d’iggy, « Post Pop Depression », est un must, comme l’ont déjà écrit de nombreux journalistes.
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