Un éphéméride incontournable (2ème partie)

Si à partir de « Sgt Peppers Lonely Haert club Band », le single perdait en importance face à l’album en général dans le monde musical, les sessions de l’album commencèrent avec deux titres qui n’allaient, paradoxalement, pas entrer dans le futur album.
Les Beatles avaient commencé les sessions avec deux titres forts, rappelant l’enfance de Paul et John: Penny Lane et Strawberry field Forever. 

Sous la pression de la maison de disque, devant l’évidence d’un single qui allait s’attacher à la première place des charts. Il fut décidé que Penny Laine et Stawberry Field Forever, serait un produit indépendant. 
Ce double face A eut le succès prévu, agrémenté de deux clips. Et à bien y réfléchir, on aurait du mal à pouvoir les situer dans le disque déjà si riche en inventions et qui comportait tout de même déjà 13 titres. 

Le 1er juin 1967 entrait donc dans les dates de légendes de la musique, et déjà, deux jours plus tard, John et Paul eurent la surprise s’assister, lors d’un show de Jimi Hendrix, à une adaptation de la plage titulaire de l’album à la couverture colorée et peuplée. 
L’idée de la présentation de celle-ci étaient de Paul qui demanda à ses trois camarades de donner les noms de personnages marquant du 20ème siècle. Seul Jésus Christ et Hitler (proposés par John) furent refusés. 

L’objectif n’est pas à refaire une chronique de l’album initial mais de parler un peu de ce double album anniversaire déjà disponible en streaming ou plateformes d’achats.
En général, les hommages rendus aux disques importants de la musique mondiale vous proposent, des coffrets avec 4 albums ou cd, un T-shirt, un livre soigné et autres cadeaux (payant) pour fans. La version simple de l’album « Sgt Peppers » fut conçue intelligemment. 
L’œuvre des Beatles ne s’étendant pas sur 40 ans, les disques non officiels se répètent, et sont souvent ennuyeux. J’ai déjà entendu bon nombre de « alternate Sgt Peppers », qui ne se justifiaient pas.
Avant tout, ici, la version remasterisée est impressionnante au niveau de la qualité sonore et se perçoit sur n’importe quel appareil, du plus simple au plus sophistiqué. Le fils du célèbre producteur George Martins, Gils Martins avec l’aide de Paul et Ringo, les deux Beatles encore vivants est remarquable, et vaut à lui seul l’achat. Quand au second album, il propose le même nombre de plages, mettant en avant l’aspect instrumental, d’une manière tel, que l’auditeur puisse percevoir la recherche de musiciens avant d’arriver au résultat final. Et ceci sans être ennuyeux. Certaines plages sont parfois chantée mais pas en entier. Il y a déjà d’autres versions pour collectionneurs (un 6 disques deluxe, mono et stéréo, avec dvd « making off ») mais on peut considérer que ce double album va jusqu’à redonner une version revue de ce qui était déjà un chef d’œuvre…