jeudi 23 février 2017

Assez de gâchis! L'équipe belge de football 2017 !


                                           Kompany, embrassé par l'ex-brésilien De Camargo

Ne croyez pas que c’est une excuse pour pouvoir faire entrer le football dans ce blog, mais j’ai toujours considéré qu’une action technique et belle à voir, et qui se termine au fond des filets, possédait, dans son mouvement, une beauté artistique. Voilà pourquoi je me permets d’évoquer le ballon rond, pour cette fois-ci. 

J’ai un mauvais pressentiment ! Après avoir été numéro 1 au « ranking » Fifa, quelques temps, l’année dernière ; après s’être rendu compte que l’équipe belge possédait probablement la génération dorée qu’elle n’aura plus avant longtemps, nous ne gagnerons rien ! Aucun titre ! 


Eden Hazard, Chelsea, chouchou de Mourinho et Zinedine Zidade






L’explication ne paraît évidente : les grandes nations qui remportent des titres internationaux sont souvent construites autour de une ou deux équipes de leur championnat respectif, apportant des automatismes indispensables. Au début des années 70, la sélection (dream time) hollandaise, fut longtemps constituée de joueurs de l’Ajax d’Amsterdam (Cruiyf, Repp, Haan...) , et l'Allemagne, de Bayern de Munich (Beckenbaur, Breitner...).Mais aujourd’hui, ses joueurs sont éparpillés à l’étranger. Excepté l'Allemagne, qui s'est toujours basée sur le Bayern bavarois.

Si l’on excepte les joueurs belges Marouane Fellani (Manchester United), Axel Witsel (maintenant en chine, après le Zénith), Dembelé (Tottenham), et Defour, qui formèrent l’axe central mortel du Standard de Liège et qui sera champion en 2008, il n’y a plus aucun joueurs belges qui joue dans son championnat. Les recruteurs étrangers sont venus chez nous (en Belgique), quand ils ont repéré les talents actuels alors qu’ils avaient 14 ans, et ces derniers n’ont jamais porté la vareuse d’une équipe belge. 

 Fellani, Manchester United,  regarde un Ibrahimovic remonté!

Résultat, une coupe du monde au Brésil en 2014, où nous sommes arrivés en quart de finale avec un tirage au sort favorable, mais un football pénible à assister, et un autre quart, en Coupe d’Europe des Nations, éliminé par l’âme guerrière du Pays de Galle, que, généralement nous battons neuf fois sur dix. 

                                      Axel Witsel s'est envolé pour la Chine et ses attraits financiers.

Il nous reste qu’une chance, mais elle me paraît bien compromise. La Coupe du monde en Russie en 2018… Et pourtant…il y a a deux semaines, on pouvait lire: « Les joueurs belges mettent le feu sur les terrains européens ».  l’avant centre Lukaku plante 4 buts, devenant le meilleur butteur de la ligue anglaise ; Eden Hazard - qui marque toutes les semaines avec Chelsea -, à inscrit un but que certain voit comme le plus beau de l’année à venir (contre Arsenal) ; et Dries Mertens, attaquant indispensable à Naple, se permet un tripplé (son second en 6 semaines), contre Bologne, devenant lui aussi le meilleur attaquant de la ligue italienne. De son côté, le gardien espagnol Iker Cazillaz affirme que Thibaut Courtois est devenu le meilleur gardien du monde et que les chances de défendre le Real de Madrid sont plus que réelles ; et le « coach » Pepe Guardiola de Manchester City, se rependait en éloges sur le défenseur Kompany, pourtant souvent blessé, tandis qu’il aligne chaque semaine, Kevin De Bruyne, le « tintin » aux quatre poumons.  
Naingolan fait des étincelles à la Lazzio de Rome ; et Carrasco qui joue à l’Atletico de Madrid a dépassé les 100 millions d’euros sur le marché des transferts. Après l’entraineur Marc Wilmots, à qui on ne rendra jamais assez hommage, ce fut au tour de Roberto Martinez qui, en match amical pour l’instant, accumule les bons résultats. Il est secondé par l’ancien champion du monde français Thierry Henry, qui prétend qu’une victoire en coupe du monde en Russie est tout à fait envisageable, car les joueurs ont acquis de la maturité. Et pourtant, je reviens au début de mon post (et j’aimerais me tromper), je crains un énorme gâchis. 



                                                    ....Bon, cela pourrait être une solution....!

Et j’en viens à l’idée qu’une équipe sans stars, mais avec la hargne guerrière qui n’a rien a perdre, possède un avantage extrêmement puissant. Le Brésilien vit encore avec les phantasmes des grandes équipes du passé dont certaine n’ont jamais perdu leurs réputations : l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la France…mais la Belgique n’a jamais eu de raison de le faire rêver dans le passé. On ne peut qu’être d’accord avec lui. Pour preuve, ceux et celles qui aiment le football actuel (et là, je m'adresse aux Brésiliens)  qui connaissaient plus de deux joueurs que j’ai cités auparavant lèvent le doigt !?

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