FR: Le blog journalistique où l'Art et la Musique montrent que la vie n'est absolument pas ce que vous en pensiez! Attention, ça peut faire mal !
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jeudi 23 février 2017
La nourriture culturelle nuit à la santé !
Adriana Calcanhotto, organisatrice d'une anthologie de jeune poète brésiliens
Depuis 4 jours, pas une goutte de pluie sur São Paulo, étouffée sous 40 degrés, sans un souffle d’un vent salvateur, et agrémenté par une pollution habituelle, dans ce genre de situation. Résultat, un corps et un cerveau qui marchent au ralenti, et pourtant, ce mercredi 22 février, la forte décision de ne pas rester enfermer le soir chez moi. Un beau programme s’annonçait : vers 19h, Adriana Calcanhotto venait présenter un livre qu'elle avait organisé, une anthologie de poésies écrites par de jeunes artistes nés entre 1970 et 1990, « É agora como nunca – anthologia incompleta da Poesia cotemporânea Brasileira ». Une occasion d’entendre la chanteuse sur sa passion des mots, et bien sûr, tenter d’échanger quelques minutes de discussion avec elle.
Ensuite, se rendre au Teatro Italia, la présentation d’un des meilleurs albums de l’année dernière, « Meu nome é de qualquer um », de César Lacerda et Romulo Fróes, vers 21 heure. Ma place était réservée !
C’était sans compter que, sous des aspects de grande ville normale, São Paulo, se divertit à nous surprendre par des événements qu’elle doit trouver extrêmement drôle.
Alors que nous approchions de 17 heures, une pluie violente vint à l’heure du rush, et connaissant les distances de la ville, il fallait déjà quitter son foyer rapidement. Aucun taxi disponible sur quelque applicatif que ce soit, et en journaliste guerrier, je me mis à chercher, en rue, une voiture.
Après 45 minutes, je vis au loin, ce qui paraissait être la lueur que l’on repère sur le toit des taxis, et je me lançais dans une course effrénée pour tenter d’atteindre le véhicule. Résultat, une chute d’une grande élégance, un jeans troué (augmentant sa valeur !), les genoux en sang comme un gamin de 12 ans tombé de son vélo, mais, malgré tout, oui, j’étais dans le taxi. 30 minutes plus tard, nous n’avions toujours pas quitté le quartier, et l’applicatif du chauffeur prévoyait plus d’une heure de route, vu l’heure de trafic.
Annonce du journal de la Folha de SP sur le show de Froes et Lacerda
Chose rare : j’abandonne et je dis au chauffeur que je descend, et que mon programme culturel prend l’eau, lui aussi, et n’aura pas lieu. Pas de nourriture culturelle !
Sur le retour à pied, je découvre un restaurant bahianais, et je décide de me consoler avec un Vatapa et une viande absolument divine, tout en lisant un ouvrage en français :
« Musiques Populaires Brésiliennes », de David Rassent, sorti aux éditions « Le mot et le reste ». C’est généralement le genre d’ouvrage convenu, plein d’erreurs, qui me fait comprendre pourquoi la MPB n’a jamais été comprise par les francophones, mais après une cinquantaine de page, je me rend compte que ce ne sera pas le cas dans cet ouvrage. Ce sera le sujet d’un prochain post.
Conclusion, la nourriture qui vous alimente, croyez-moi, elle sera toujours dans votre assiette !
« É agora como nunca »- Companhia das lettras
«César Lacerda & Romulo Froes : « Meu nome é de qualquer um » - YB Music- (Excellent)
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